Street Art à Bayonne : de l’œuvre microscopique aux fresques monumentales !
22 octobre 2021Dire que le Street Art est né à Bayonne en 2017 paraît surréel ! Oui Bayonne est bien la capitale du Street Art dans le Sud-Ouest et oui on a l’étrange sensation que cela fait une éternité que la ville est bercée par l’art urbain. Dans les rues de la vieille ville, les œuvres se font discrètes et viennent ponctuer une flânerie bien agréable. Dès que l’on s’éloigne du centre, à mesure que les murs pignons des immeubles s’étirent en hauteur; les œuvres s’envolent vers le ciel.
Space Junk qui co-organise le Festival Points de vue réalise un line-up d’artistes de haute-voltige depuis la 1ère édition. Chaque année ce sont des artistes Français et Internationaux qui donnent le meilleur d’eux-mêmes pour créer des œuvres toujours plus époustouflantes ! Mais avant de partir à la découverte de ces œuvres qui vont vous en mettre plein la vue ; je vais commencer cette déambulation par un graffeur local dont le travail m’a tapé dans l’œil 😉
Exist le graffeur « made in Baiona » et sa galerie de gueules cassées
Attirée par la beauté des petites ruelles de la vieille ville et par l’âme Basque qui s’en dégage ; j’ai commencé sans plan à la main ma découverte de Bayonne. La journée était magnifique et le désir de découvrir la ville était aussi fort que celui de chasser du Street Art ! Vous dire qu’elle est vraiment très très jolie 😉 Au fil de mes pas, des visages au style très hip-hop, mais aussi très cassés… Ce qu’on appelle des gueules, des vraies ont attirés mon œil. Tous ces portraits sont l’œuvre du graffeur local Exist qui loin d’être Vandal pose ses visages sur des palissades ou des panneaux de bois qui recouvrent les boutiques fermées. Quel n’a pas été mon plaisir après maintes circonvolutions dans la ville de tomber sur l’artiste lui-même sur le Pont Marengo, lieux où il se pose par jour de soleil pour vendre ses œuvres. Un conseil si vous visitez Bayonne, allez à sa rencontre, la simplicité des artistes de rue vaut toutes les leçons du monde ! D’ailleurs j’en profite pour passer un petit message à la mairie de Bayonne : « Si vous pouviez arrêter de repasser à la peinture marron les œuvres de votre artiste local ce serait vraiment top pour tous les amateurs d’art urbain spontané 😉 »
La petite Bayonne où les œuvres de Street Art se fondent avec délicatesse dans l’histoire
Difficile de se concentrer sur ma quête de Street Art dans ce joli quartier historique de Bayonne ! Il faut dire que ses maisons du XVIème et XVIIème siècles aux volets colorés qui se reflètent dans la Nive ont de quoi vous pousser à la contemplation… Et puis je me lance, je me faufile sous une jolie arcade pour m’engouffrer dans les petites rues pavées. Et là, nouvelle interruption ! Un bruit de balle attire mon oreille et mes yeux cherchent et trouvent par hasard le Trinquet Saint André où se déroule une partie de pelote basque ! Je me reconcentre donc et rentre dans le vif du sujet et réalise très vite qu’un très grand nombre des boîtes aux lettres qui m’entourent ont été peintes par Christian Guémy – alias C215-. C’est même un festival d’œuvres que vous pourrez découvrir : des enfants, des personnalités de la région, des animaux, des amoureu.x.ses… Ce sont des dizaines de boîtes aux lettres qui ont été embellies dès la 1ère édition du festival en 2017. Si vous aimez les œuvres réalisées au pochoir c’est un festin que vous ferez à Bayonne !
Dans la petite Bayonne, vous devrez ouvrir grand les yeux ; car pour voir l’invisible il vous faudra un regard perçant ! Avec un peu de perspicacité vous pourrez trouver les petits hommes « jaune » de l’artiste Belge du même nom. Ses personnages miniatures réalisés au pochoir font référence à ceux que l’on croise tous les jours dans notre quotidien sans vraiment les voir. L’artiste n’a de cesse de leur faire vivre des situations chaotiques qui prêtent à sourire, mais le fond est un peu plus sérieux, vous l’aurez compris 😉
Ici aucune œuvre ne viendra abimer un bâtiment et c’est à hauteur d’homme qu’on peut les admirer comme ce ballon à l’hélium hyperréaliste de l’artiste Londonien Fanakapan.
Surtout avant de quitter la petite Bayonne pour vous aventurer dans un autre quartier, allez faire un tour du côté de la place Patxa, haut lieu de militantisme basque. Vous y trouverez des fresques d’un temps jadis qui témoignent du passé politique de ce vieux quartier. On y retrouve une fresque de 1993 où les espagnols et Français regardaient à la loupe ce peuple d’insoumis ou encore les visages des jeunes membres de l’ETA tués ou disparus. Le groupe militant qui s’était attribué ce lieu et l’avait rebaptisé a disparu depuis des années, mais étonnamment les fresques restent intouchées !
Je quitte ce joli quartier avec regret, mais ceux-ci s’éloignent très vite dès que j’aperçois ce qui m’attend de l’autre côté de l’Adour.
Les quartiers de Saint-Esprit et Sainte-Croix ; un réel concentré d’œuvres colorées !
C’est en traversant l’Adour que j’aperçois une œuvre que vous avez dû voir des milliers de fois sur les réseaux sociaux. Un entassement de baleines gigantesques réalisé par le duo Suisse Nevercrew. L’œuvre intitulée « marée » est beaucoup plus impressionnante que l’idée que je m’en étais faite et prête à sourire puisque Bayonne a été l’un des plus gros acteurs de la pêche à la Baleine par le passé. On raconte même qu’une Baleine se serait égarée dans les eaux de l’Adour en 1752 ! Les artistes Christian Rebecchi et Pablo Togni sont deux fervents défenseurs de l’environnement et mettent en avant dans leur travail les effets néfastes de l’homme sur la nature. Certes cette pêche cruelle est désormais interdite en France, mais malheureusement elle continue dans de nombreux pays… Le street art étant international, j’espère que le message de ces artistes sera entendu au–delà des frontières !
De l’autre côté du pont Saint-Esprit j’entrevois au loin quelques portraits et décide de me rapprocher. Je découvre alors avec effroi une œuvre de l’artiste Hopare qui n’a pas su résister au temps et a mal vécu sur les différents supports qui composent le mur d’accueil. Je vous évite la photo car celle-ci vous ferait mal au cœur. Un peu plus loin c’est une galerie de portrait qui m’attend. Réalisée par le graffeur Marseillais Deuz elle a été peinte sur les volets roulants du Centre Communal d’Action Sociale. Ces visages aux regards durs, tristes, perdus ne laissent pas insensible et c’est dans cette faculté à faire passer une émotion simple que réside le talent de cet artiste à l’inspiration hip-hop.
Je décide de me diriger au cœur du quartier Saint-Esprit ; où se cachent avec brio quelques œuvres de taille ! Je suis d’ailleurs passé plusieurs fois au pied de l’œuvre de l’artiste Veks Van Hillik avant de la voir. Cet artiste tatoueur / peintre se moque des conventions et se revendique du mouvement Lowbrow. Il a un style propre qui oscille entre onirisme et surréalisme. Il y a dans ses œuvres, souvent tournées vers l’univers marin, un brin de candeur qui cache toujours un fond beaucoup plus sombre. Natif du Sud-Ouest de la France, il peint désormais en Italie, Australie et même à Brooklyn.
Si vous ne faites que passer par Bayonne, c’est dans ce quartier que je vous conseille vivement de vous promener pour avoir un aperçu des œuvres que la ville peut vous offrir. Saint-Esprit n’est pas le saint des Street Artistes mais on pourrait finir par le penser ! Sur quelques rues ce sont des fresques extrêmement différentes qui vous attendent. On retrouve un enfant masqué, réalisé par l’artiste Dijonnais RNST qui avait fait preuve d’une belle créativité pendant le confinement.
Ou encore l’œuvre étonnante de l’artiste Espagnol DEIH qui utilise les codes de la science-fiction dans l’objectif de trouver sa vérité intérieure. Cette œuvre fait partie de sa série sur l’introspection baptisée « The Insider ».
L’œuvre étonnante et qui m’a réellement fait sourire est celle du duo d’artistes Stéphanois Ella & Pitr. J’ai eu l’étrange sensation de me retrouver à l’aube traversant Bayonne un lendemain de Feria ! Je ne sais absolument pas si les artistes avaient une telle idée en tête lorsqu’ils ont réaliser celle-ci; mais elle fait très couleur locale 😉
Dans un tout autre registre, l’œuvre réalisée par Boaz Sides alias Untay est emprunte de légèreté et de flânerie. Qu’elle soit inspirée par la chanson et le clip Wonderful Life de l’artiste Black ne m’a pas étonnée. Il y a dans le travail de cet artiste natif de Tel Aviv, un petit côté esquisse ou recherche inachevée. Il offre aux spectateurs un journal visuel qui laisse une large place à l’imagination. Il y a de la poésie dans l’air !
En me dirigeant peu à peu vers les hauts de Sainte Croix, là où l’on m’a dit que les œuvres sont vertigineuses ; je tombe sur les fresques murales du collectif Bordelais Monkey Bird et de l’artiste plasticienne Koralie native de Biarritz. Deux œuvres qui me donnent un peu de courage puisque pour atteindre les œuvres suivantes car ça grimpe sérieusement !
Sur les hauteurs de Bayonne, le Street Art se transforme en fresques monumentales !
Les artistes qui réalisent des fresques monumentales ont tendance à utiliser l’expression « Sky is the Limit » et vous allez comprendre en une seule photo ce que cela veut dire 😉
Mais avant de passer aux œuvres, j’ai envie de vous parler de cette ZUP de Bayonne appelée les Hauts de Sainte-Croix. Dès mon arrivée sur les hauteurs, je réalise que je suis dans un environnement très verdoyant, extrêmement bien entretenu et fort agréable. 7 immenses bâtiments dominent la colline et offrent une magnifique vue sur la ville ; ensuite sur les pentes se dessinent de plus petits immeubles nichés dans la verdure. Ces immeubles gigantesques n’ont rien à voir avec ceux que l’on retrouve au Nord de grandes villes comme Paris ou Marseille ; les lignes sont épurées presque douces. Cette ZUP de Bayonne a de quoi décontenancer et bousculer les idées reçues ! Peut-être que cette ville a été plus intelligente que les autres en faisant appel à un grand nom de l’architecture, Marcel Breuer, chef de file du mouvement Bauhaus pour réaliser ses logements sociaux dans les années 70. Toujours en est-il que si vous y aller pour découvrir de belles fresques, pensez à aussi ouvrir les yeux car ce quartier est un bel exemple de réalisation !
La 1ère œuvre qui ait happé mon regard est celle des frères jumeaux natifs de San Sébastian qui composent le Duo Hownosm. La palette de couleurs rouge, rose, gris fait partie de leur signature sans parler des compositions complexes qu’ils proposent. S’arrêter devant une de leurs œuvres c’est découvrir des détails tellement évident que l’on n’y avait même pas pensé au premier abord ! Cette œuvre baptisée « Our beloved land » – Notre terre bien-aimée- rend hommage au peuple basque qui a su préserver sa culture vivante pendant l’oppression franquiste. On y retrouve de façon stylisée la croix basque traditionnelle qui représente l’unité du peuple et le drapeau – l’Ikurriña – qui fut un temps interdit. Une œuvre majestueuse qui vient habiller avec habileté un de ces immenses immeubles dessiné par l ‘architecte Marcel Breuer.
Sur un autre mur, les cordes marines, presque organiques de l’artiste portugais Pantónio s’élèvent vers le ciel et d’un seul coup l’expression « Sky is the limit » prend tout son sens.
Je m’éloigne de ces bâtiments massifs avec une once d’espoir en moi pour toutes la banlieues qui n’ont pas eu la chance de bénéficier d’autant d’attention en matière d’urbanisme… L’espoir fait vivre 😉
Chemin faisant je tombe sur l’œuvre d’un de mes artistes « chouchou » ! Pourquoi chouchou me direz-vous ? Hé bien je ne saurais l’exprimer ; il y a dans ses œuvres quelque chose de classique et rassurant. La palette de couleurs utilisée est un brin vieillotte et ses fonds font souvent penser au papier peint que l’on pouvait voir chez nos grands-parents. L’iconographie est elle aussi d’un autre temps, comme vous pouvez le constater, le bibi de la demoiselle ainsi que sa broche sont plutôt « vintage ». Même ses robots ont une âme, la couleur utilisée nous ramène encore une fois dans le passé comme si ils étaient fait avec de vieilles casseroles de cuivres qui ornementaient les cuisines d’antan. Cette œuvre ne montre pas toute la palette de son travail puisqu’il lui arrive de mettre ses personnages dans des situations ubuesques ce qui ramène une touche surréaliste à ses fresques. Cette œuvre de l’artiste Italien Pixel Pancho s’insère avec tellement de délicatesse dans le paysage urbain que l’on pourrait penser qu’elle a toujours est là.
Dans un tout autre registre l’artiste Vénézuélien Koz Dos confronte le monde animal au monde humain. Il ne cache pas l’influence surréaliste que Salvador Dalí a pu avoir sur lui. Son style est facilement reconnaissable puisque dans chacune de ses œuvres il coiffe l’humain d’une tête d’animal ; de préférence un chat ou un lémurien. Personnellement j’ai trouvé cette œuvre très ésotérique, presque franc-maçonnique ; dites-moi ce que vous en pensez en commentaire !
Je vous avoue que j’ai un peu de mal à trouver un fil conducteur à toutes ces œuvres. Le moins que l’on puisse dire c’est que le panachage de styles est étonnant. Prenez ces flèches métalliques, presque anamorphiques reprenant le logo du recyclage. Elles sont situées à côté des containers prévus à cet effet, ce qui ne manque pas d’humour, mais deviner l’artiste m’a été difficile. En fait il s’agit d’une œuvre de Fanakapan reconnu pour ses ballons à l’hélium !
Dans un registre très urbain, j’ai eu grand plaisir à découvrir l’œuvre d’Adrien Enaer, un artiste Parisien adopté par Montpellier. La façon dont il réalise et construit ses fresques autour du portrait est extrêmement graphique et moderne. Ses codes couleurs et la délicatesse de sa composition font de ses œuvres des objets décoratifs qui s’insèrent parfaitement dans le paysage urbain. Certains détails comme le petit cercle au dessus de son portrait ou encore le travail de relief du numéro cinq sur la casquette nous rappellent que cet artiste vient du monde du graffiti.
Après plus de 18 kilomètres à pied il me reste encore beaucoup d’œuvres à découvrir ! Je l’avoue les œuvres suivantes sont beaucoup plus éloignées du centre que je ne le pensais et je décide donc de finir en voiture cette incroyable épopée vers les œuvres nées grâce au festival Points de vue.
Le Street Art à Bayonne explose dans tous les quartiers de la ville !
Si vous êtes un.e réel.lle fondu.e d’Art Urbain ce n’est pas une seule journée qui vous permettra de découvrir et prendre le temps d’apprécier les œuvres réalisées à Bayonne. Il vous faudra réellement y passer un week-end, ce qui vous permettra aussi de découvrir cette belle ville chargée d’histoire. Pour ce dernier paragraphe, j’ai décidé de ne pas m’arrêter à une localisation ; il y a des œuvres autour du stade, sur les quais,… J’ai tout simplement choisi 3 œuvres qui qui ont un lien direct avec le pays Basque 😉
Je commence donc ce clin d’œil à nos ami.e.s Basques par l’œuvre de Paul Ressencourt et Simon Roche qui composent le duo Murmure. Elle est posée sur un ancien fronton qui est un élément architectural de référence dans tout village basque. Leurs œuvres sont volontairement engagées et je trouve que la thématique de l’environnement est particulièrement importante dans une ville qui se situe à deux pas de l’océan. Je ne vais pas vous parler de leur maîtrise absolue de certaines techniques, car leur œuvre est tellement aboutie que cela saute au visage. J’ai vraiment eu un coup de cœur pour cette œuvre et trouvé qu’avec le magnifique graffiti situé sur le même terrain, cela faisait un ensemble visuel exceptionnel !
Revisiter le béret Basque n’est pas une mince affaire ! Caricaturé par les Américains, glamourisé par Michèle Morgan ; le béret Basque est devenu un symbole national et l’on sait qu’en France toucher aux symboles n’est pas une mince affaire. C’est avec brio que le duo espagnol constituant Dourone s’est attaqué au sujet ! Dans un style graphique et hyper coloré ils ont réussit à ancrer cet objet du passé dans un futur moderne aux couleurs chaleureuses. La glamour est toujours présent et le titre de l’œuvre « Pensando es un cambio » – Penser est un changement – est plus qu’approprié. Une œuvre incontournable de ce beau parcours.
On dit souvent que le Basque a la tête dure, pour ne pas dire têtu, et la vie longue. Les idées reçues ont aussi une longue vie 😉 Mais l’image d’Epinal du berger Basque reste une réalité d’actualité et les collines verdoyantes du pays Basque sont toujours clairsemées de moutons et de bergers qui les accompagnent. Bergers, maître des montagnes, qui prolongent les traditions pour le bonheur de nos papilles. Le duo Français Sismikazot a rendu hommage à ce gardien du patrimoine en mettant en avant le code d’honneur des Basques « Hitza Hitz »- ce qui est dit est dit / parole donnée -. Sur cette maison typique au volet rouge c’est Antton berger dans le village de Sare qui est fièrement représenté.
Le Street Art à Bayonne : un incontournable de la scène Française ?
Mille fois oui et comme je vous le disais, il vous faudra y passer un week-end pour en savourer toutes les saveurs ! Car les œuvres que je vous ai sélectionnées ne sont qu’une petite partie de ce que vous pourriez y découvrir. Je suis navrée pour les artistes que je n’ai pas mis en avant dans l’article ; mais il m’aurait fallu écrire un livre pour tous vous citer ! Si j’ai terminé sur ces quelques œuvres qui subliment l’ADN du pays Basque c’est que j’apprécie particulièrement les artistes qui offrent une résonance dans leur travail au lieu qu’ils investissent. Même si elle n’est absolument pas nécessaire, une ligne éditoriale amène un supplément d’âme à la découverte et oblige même parfois les artistes à sortir de leur zone de confort. La plus belle ligne éditoriale qui m’ai été donnée de voir jusqu’ici en France reste celle de Boulogne-sur-mer 😉
Le Street Art à Bayonne offre une place non négligeable au pays Basque et à sa si jolie côte. Si vous vous aventurez à Bayonne, pensez à faire un petit détour par Dax qui commence à avoir de très jolies œuvres 😉
Pour vous repérer rien de plus simple, le site du Festival Points de Vue dispose d’une carte interactive avec la localisation des œuvres. Et pour ceux qui préfèrent le papier, vous trouverez des cartes imprimées à l’espace Space Junk ou chez Blondie le très sympathique café juste à côté 😉
Le Festival 2021 vient de se terminer et ce sont de nouvelles œuvres majestueuses qui vous attendent ! De mon côté je repars vers de nouvelle aventure Street Art ! A très bientôt !
Streetartement votre
Séverine
Bonjour,
Je recherche des statuettes en béton de 10/15 cm de haut à Bayonne (street art). Apparemment au nombre de 4.
Pouvez vous m’aider?
Merci.
Bonjour Contoz, malheureusement les réalisations de l’artiste Espagnol Isaac Cordal sont systématiquement volées !!! Hé oui l’art urbain intéresse les collectionneurs malintentionnés ! Elles sont signalées sur le plan que donne SpaceJunk mais très souvent elles disparaissent en quelques mois… Il est de plus en plus difficile d’en trouver en France.. Les dernières que k’ai pu voir en place étaient à Juan-les-Pins ! Bonne rechercher 😉
Magnifique j ai adore parcourir vos recits, Montreal (Quebec) a des fresques magnifiques, mais la je suis bluffée…merci infiniment de ce tres joli parcours. Avec les noms des artistes associes aux fresques.
Bonjour Annie, merci pour votre commentaire 😉 J’ai moi-même été étonnée de découvrir autant d’œuvres magnifiques. Mais j’ai tout de même hâte d’avoir le temps de visiter le Canada et m’arrêter à Montréal car je sais que vous avez des fresques réalisées par des artistes de grands talents 🙌🙌🙌 Peut-être à Montréal alors 😉