Street Art à Grenoble, des centaines de murs pignons bétonnés qui reprennent vie !
16 mars 2023 8 Par SéverineLe Street Art et la ville de Grenoble ont l’air aujourd’hui indissociables… On pourrait même sans trop exagérer dire que c’est la plus grande collection de fresques murales en Europe ! Et pourtant, il y a quelques décennies, il n’y avait aucune œuvre d’art urbain dans les rues de Grenoble, quelques tags dans certains quartiers qui étaient plutôt anecdotique. J’en sais quelque chose puisque j’y suis née. Etonnamment cette ville avait depuis sa construction tous les atouts pour accueillir de magnifiques fresques murales. Et même son histoire culturelle et politique aurait pu en faire la ville précurseur dans ce domaine ! Mais Il aura fallu attendre jusqu’en 2015 pour que Jérôme Catz, ancien snowboarder pro, lance le Grenoble Street Art Fest. Aujourd’hui ce Festival est très certainement le plus important d’Europe et depuis sa création plus de 300 œuvres ont investit les murs de la ville !
Quelques notions d’histoire sur cette ville devenue un musée à ciel ouvert !
Le vacancier, amateur de ski, ne connaît rien de Grenoble qu’il traverse avec un certain dédain quand il va rejoindre les Alpes. Il passe par de grandes artères bétonnées et souvent glaciales. La vision de ses murs gris et sa mauvaise réputation de ville ouverte ne lui donnent n’y envie de s’y arrêter, ni d’en savoir plus.
Mais voilà, l’histoire du béton est indissociable de cette ville dont le centre historique est plutôt « art déco ». Le béton est Grenoblois et a été inventé par Joseph Vicat. Grâce à cette ère du béton, Grenoble a connu un essor incroyable dans les années 30 ; elle devient la ville la plus moderne de France… mais aussi la plus bétonnée ! Tous les architectes, curieux par cette matière « indestructible » y ont laissé leur signature. Même Auguste Perret, disciple de Le Corbusier y bâtit une immense tour pour regarder les montagnes. Cette incroyable aventure du béton a certes construit une ville moderne à vitesse grand V, mais a également laissé d’immenses murs pignons gris souris qui offrent un air plutôt sinistre à la ville déjà enfermée dans ses montagnes.
Jérôme Catz n’a pas été le premier homme à vouloir mettre de la couleur sur ces murs. C’est Hubert Dudebout, maire de la ville de 1965 à 1983 qui a eu cette volonté. Même si celui-ci a révolutionné la ville en important le tramway, bâtissant d’impressionnantes infrastructures culturelles et sportives,… de sa volonté d’introduire le culture au plus proche de la population, il reste surtout des sculptures métalliques très 70’s et tout de même une fresque d’Ernest Pignon Ernest datant de 1979, restaurée à l’occasion de la seconde édition du Grenoble Street Art Fest en 2016.
Jérôme Catz, passionné de « board culture », art urbain et de pop art surréaliste savait pertinemment dès 2003, lorsqu’il a crée son centre culturel Space Junk en centre ville, que ces murs pouvaient accueillir de la couleur…
Comme je n’étais malheureusement pas à Grenoble pour me balader et profiter des ces magnifiques réalisations… J’ai décidé de consacrer ma recherche à l’hyper centre, avec cette envie de découvrir ce que ma ville de naissance avait à offrir aux passants qui se promènent dans les rues. J’ai donc tracé une droite d’Est en Ouest en centre ville, sans avoir à traverser les ponts de l’Isère. Mon objectif : faire un état des lieux non exhaustif et comprendre si ce festival était purement de l’habillage urbain, si des messages se glissaient dans les fresques ou si apparaissaient quelque part dans la ville quelques graffitis et œuvres d’artistes contestataires.
Le Street Art à Grenoble habille les murs pignons de couleurs éclatantes !
Pour commencer cette approche du street art à Grenoble, je me rends résidence Galliéni, tout à l’Est juste avant les quais de l’Isère. Cette résidence, comme beaucoup d’autres à Grenoble était moderne et terne à la fois. Le propre de ces habitations utiles des villes qui poussent trop vite ! Mais voilà les murs se sont parés de couleurs et des artistes internationaux sont venus y poser leurs signatures.
On y retrouve les anormophismes géants de Peeta Ead qui arrive à distordre les conceptions architecturales avec sa maitrises spectaculaire de la 3D. Les entassements et trompes l’œil propre à l’artiste Leon Keer, qui ici dans une ville « verte », nous offre une point d’humour avec sa juxtaposition de voitures.
On y retrouve aussi une magnifique calligraphie en perspective de l’artiste Moldave Izzy Izvine. Œuvre qui offre une très jolie perspective avec les notes de musiques flottantes peintes par l’artiste SNEK.
Ces œuvres sont toutes magnifiquement réalisées, mais je dois vous avouer qu’il me manque le coup de cœur. Ce petite quelque chose qui déclenche le palpitant et me fait sautiller dans tous les sens. J’en reviens à cette phrase d’un de mes cousins Grenoblois qui n’est en rien un amateur d’art urbain : « C’est quand même mieux que tous les murs gris, ça met de la couleur dans la vie ». Même si ces œuvres ne parlent pas à mon petit moi intérieur, je sais qu’elles parleront à certains d’entre-vous et c’est aussi ce qu’il y a de beau dans l’art. Je m’éloigne quelque peu de la résidence et là en reprenant mon chemin, j’ai le souffle coupé ! Voilà ce que j’attendais là, devant mes yeux…
Une œuvre complexe à décortiquer, analyser et à scruter dans ses moindres détails… Le travail de l’artiste Chilien INTI est très clairement engagé dans les domaines de l’environnement et du social. Mais cet artiste nous fait parfois perdre nos repères car il va dans ses œuvres incroyables insérer des repères historiques, mystiques, religieux. Ici l’œuvre s’appelle « A pale blue dot » en référence à l’ouvrage de vulgarisation scientifique de Carl Sagan sur la place de l’homme dans l’univers. Je ne vais pas vous décrire, ni décrypter l’œuvre mais reprendre les mots de l’artiste qui en parle : «Notre planète est une tache solitaire dans la grande obscurité cosmique qui nous enveloppe. Dans notre obscurité, dans toute cette immensité, il n’y a aucune certitude qu’une aide viendra d’ailleurs pour nous sauver de nous-mêmes.»
De mon côté j’ai enfin eu mon effet Waouh et ragaillardie que je repars au fil de mes découvertes Street Art dans Grenoble.
Œuvres engagées voire contestataires et graffiteurs vandales au cœur de la ville !
Chemin faisant, je ne savais pas trop à quoi m’attendre dans le centre ville. Dans mes souvenirs dans le quartier des jardins Hoches, les immeubles sont plus petits et les rues sont peu espacées pour travailler de grandes œuvres… j’avais tort ! Avant d’arriver dans le quartier je vois de loin apparaître un Professeur renard très sophistiqué… J’ai eu l’espace d’un instant l’idée de l’attribuer à Bault, mais en fait il est de l’artiste Veks Van Hillik, plus connu pour ses réalisations mystérieuses et aquatiques que pour ses animaux de la forêt ! Les montagnes l’ont peut-être inspiré 😉
Je continue à serpenter dans les rues et me retrouve enfin dans le spot ! Celui qu’on attend toujours quand on aime l’art urbain et qu’on arpente une ville… Celui qui vous fait virevolter tellement il y a d’œuvres. C’est flashy, engagé, parfois drôle. Le spot mixe petites œuvres au pochoir, collages, graffitis et murs géants. C’est une explosion pour les yeux… un véritable régal !
Le moins que l’on puisse dire, c’est que rue François Raoult, il y a de l’engagement et du message dans l’air. Entre les œuvres de l’artiste OTIST qui appellent au réveil et à la rébellion, Combo CK qui se joint au mouvement Black Lives Matter et nous rappelle cette terrible phrase « I can’t breath » prononcée par George Floyd quelques secondes avant sa mort. Sans parler de l’œuvre énigmatique de l’illustrateur et sculpteur Grenoblois Jean-Marc Rochette avec son « 32 bilan provisoire » qui fait référence aux gilets jaunes et aux 32 blessures oculaires relevant de l’utilisation par les forces de l’ordre des LBD ! L’ambiance de petite cette rue pourrait paraître lourde… mais les œuvres sont colorées, graphiques et donnent juste envie de passer le message. Un pari réussi pour ces artistes engagés !
Avec les œuvres de l’artiste EZK, le vent contestataire qui souffle sur cette rue se confirme ! Le plus drôle dans tout cela ? C’est qu’une des entrées de la police municipale donne directement sur ces œuvres ! Si vous passez par ce spot incontournable, vous verrez que cela procure une drôle de sensation que de voir ces œuvres avec des uniformes bleus qui se baladent tout autour. C’est assez inhabituel comme contexte 😉 Je continue mon chemin et m’engouffre sur la gauche au dos du parking Hoche et c’est un nouveau festival d’œuvres qui vient exploser mes pupilles !
C’est une œuvre de l’artiste Dijonnais RNST qui accroche mon regard en premier lieu… rien de surprenant, j’aime cet univers engagé qui avec la représentation d’enfants masqués met en lumière les populations les plus défavorisées ou opprimées. Ses punchlines musclées contribuent à mon appétence pour son travail dont je ne me lasse jamais. Son « Que se dressent les printemps révolutionnaires » me ramène au printemps arabe, mais également à la révolution des œillets au Portugal… et bien évidemment aux mouvements Français qui se rapprochent de plus en plus face à des gouvernements déshumanisés !
Bien évidemment je ne vais pas partager avec vous toutes les œuvres de ce spot incroyable ! Il faut laisser à ceux d’entrevous qui s’y rendraient quelques surprises… Mais avant de quitter les lieux, j’ai tout de même sélectionné deux œuvres qui me touchent particulièrement. La première œuvre, baptisée « Lady Refugee » est de l’artiste GOIN ; un artiste engagé qui sait rester anonyme. Cette œuvre est comme un uppercut, elle montre sans détour la réalité d’un monde à la dérive. Une œuvre coup de poing qui a le mérite de faire réfléchir à la situation abominable de ces migrants qui traversent la Méditerranée pour fuir la guerre et la façon dont notre monde soi-disant moderne les traite.
La seconde œuvre baptisée « Let’s take a walk on democracy » est de l’artiste pochoiriste Lyonnais DAV’. En apercevant ce détournement du film Le Magicien d’Oz, j’ai tout de suite pensé à une fresque réalisée après le mouvement des gilets jaunes ! Je me trompais. L’artiste a-t-il eu une prémonition ? Je ne sais pas… Mais pas plus tard que ce week-end, je me promenais dans les rues de Paris profitant d’un rayon de soleil et je me suis retrouvée dans le même cas qu’Alice sur cette œuvre… Je suis rentrée chez moi… ma ballade en démocratie s’est arrêtée net ;-(
Je quitte ce spot riche d’œuvres et de messages avec la certitude que j’ai encore beaucoup à découvrir dans le centre ville de Grenoble ! Je prends donc la direction du centre culturel SpaceJunk… nous sommes dimanche, il est fermé, mais je ne sais pas pourquoi j’ai la sensation que les abords de ce lieu devenu culte à Grenoble doivent être plein de belles surprises !
Un véritable Hall of Fame du graffiti au cœur de la ville !
Honnêtement je m’attendais à tout, sauf à ça ! Je n’en reviens pas ! Ce mur immensément long est un feu d’artifices pour mes yeux… je gambade dans tous les sens et je sais déjà que d’excellents Writerz se sont attaqués au béton … Bubble letters, écritures Wild ou Old Style, blazes hyper travaillés, figurines low brow et caractères en tous genres viennent offrir un saisissant spectacle ! Le tout est harmonieux et l’on passe d’un style à l’autre sans rupture violente. Un magnifique travail ! Je ne connais malheureusement pas les graffiteurs de la scène Grenobloise, et cela me frustre un peu… mais je dois avouer qu’après avoir découvert que cette immense « Hall of Fame » est l’œuvre du collectif CONTRATAK, celui-là même qui organise quelques blocks parties mêlant musique, peinture,.. Je comprends que ce Grenoble Street Art Fest n’est pas là pour faire de la décoration. Il fait vibrer la ville !
Après cette explosion visuelle, je continue mon chemin et une petite voix me dit que je ne suis pas au bout de mes surprises !
Direction Space Junk, le berceau du Street Art à Grenoble !
Chemin faisant je ne sais plus trop quoi penser, ni à quoi m’attendre,… Je me dis qu’en à peine 7 années Jérôme Catz et son centre culturel Space Junk ont fait énormément dans la ville. Je me demande ce que me réservent les rues autour de cet espace qui malheureusement est fermé le jour de mon passage.
Je ne suis pas surprise de retrouver une œuvre engagée du duo NeverCrew sur mon chemin, en revanche l’aigle très Américain qu’elle surplombe m’étonne… j’ai l’impression de me retrouver télé transportée dans le Queens grâce aux artistes Srek, Greg et Killah One. Plus j’avance dans le quartier, plus j’aperçois le nombre d’œuvres multiples se densifient.
« Les bergers de l’Arcadie » réalisés par Kouka Ntadi côtoient le très célèbre chat de Christian Guemy alias C215 sans que cela ne nous paraisse étonnant. Plus je me rapproche de l’espace Space Junk plus les petites œuvres s’intensifient… « The Overthinker » de Falco est entouré de graffitis, on retrouve des œuvres satyriques de l’artiste GOIN, une Alice au pays des merveilles un peu trash qui aurait décapité le lapin avec un club de golf par Eugène Barricade… et une multitude d’autres œuvres. Comme si cet étalage de Street Art avait toujours existé dans les rues de Grenoble.
En fait il faut réellement être aux aguets car ce sont des centaines de petites œuvres, pochoirs, collages, installations qui se cachent dans ces ruelles ! Bien évidemment la découverte est ponctuée par des œuvres plus visibles comme le très poétique monde Animatoland créé par Graciela Goncalves Da Silva ou encore « Freedom for speech » de Combo.
Après avoir fait crépiter un petit millier de fois l’appareil photo de mon téléphone, je me décide enfin à rejoindre le Cours Berriat pour finir cette escapade matinale dans les rues de Grenoble.
Les graffitis disparaissent… les fresques monumentales réapparaissent : le Cours Berriat en plein transformation !
Le Cours Berriat, comme le Cours Jean Jaurès, fait partie de ces grandes artères froides qui traversent la ville de Grenoble. Ces artères où en plein hiver le vent s’engouffre, ces artères donc que l’on a tendance à déserter ! La partie vers le centre ville a été joliment rénovée, et sincèrement on y trouve de jolis salons de thé bien trendy et quelques boutiques sympathiques… En revanche quand on s’éloigne du centre, les immeubles délabrés se juxtaposent à des constructions modernes. Le Cours est en pleine transformation et les graffitis apposés sur des immeubles voués à la destruction contrastent avec des fresques monumentales éclatantes. Une cacophonie assez déroutante qui nous offre tout de même à voir de jolies œuvres.
L’œuvre la plus énigmatique, voire abstraite, dans laquelle je retrouve les visages du fameux « hall of fame » a été justement réalisée par Ekis & Boye deux artistes du Collectif Contratak. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai un petit coup de cœur pour cette œuvre plutôt discrète qui s’intègre parfaitement à l’urbanisation. Une petite marche m’attend pour rejoindre la partie la plus foisonnante d’œuvres de ce fameux cours. Au cours de cette marche les contrastes architecturaux sont parfois saisissants !
La 1ère fresque qui me saute aux yeux est résolument Art déco, une jolie référence à cette ville qui est marqué par cette architecture propre aux années 30. Cette immense « Notre dame de grâce II », réalisée par les artistes Zek156 & Ankh_one du A’Shop Crew surplombe une œuvre qui reprend cette même styliste de l’artiste Etien. Les deux œuvres fonctionnent très bien ensemble et font étrangement face à un immeuble complètement tagué. Voici une belle illustration des contrastes que peu offrir ce Cours Berriat.
Le cours Berriat c’est aussi ce que j’ai tendance à appeler de la dentelle ; des fresques géantes surplombes d’autres œuvres et cela crée une unité assez inhabituelle lorsque l’on a l’habitude de consommer de l’art urbain. Les œuvres se répondent parfaitement jusqu’à ne faire plus qu’une. C’est le cas de cette magnifique œuvre « La courbe » réalisée par le duo maître es-pochoir qu’est Monkey Bird et l’écriture plus que stylisée de Ink4rt. Et c’est également le cas avec l’œuvre « La belle mécanique » de SNEK. Je me régale !
Je finis cette découverte du Street Art grenoblois avec une seconde œuvre magistrale du duo NeverCrew qui n’a de cesse d’alerter sur la disparition des espèces menacées… Une fin de balade par un froid polaire et ce fameux vent qui me somme de rentrer me réchauffer 😉
Faut-il vivre l’expérience Street Art à Grenoble ?
En fait cette question résonne presque comme une mauvaise blague ! Grenoble est sans aucun doute la capitale Française, voire Européenne du Street Art… Imaginez que je n’ai partagé avec vous qu’un tiers des œuvres que j’ai vu et surtout que je ne me suis concentrée que sur le centre ville alors que les alentours regorgent de murs incroyables !
Imaginez que vous mettez dans un immense shaker les œuvres de Bayonne, du Boulevard Paris 13 à Paris, l’effervescence électrisante du Spot 13, ou encore le désordre quelque peu organisé du Tunnel du Tuileries et que vous l’agitez très fort ! Vous obtenez un cocktail explosif qui marie allègrement la magie des artistes muralistes, le bouillonnement des graffeurs, le pep’s des œuvres miniatures,… En fait si vous êtes amateur d’art urbain ; il est impossible de ne pas vous rendre, toute affaire cessante, à Grenoble ! Qui plus est l’organisation de Grenoble Street Art Fest a bien fait les choses et vous fournit, en page de garde de son site, un accès à une carte détaillée et très précise des œuvres !
Et si cet article fleuve ne vous a pas encore convaincu, je vous promet d’y retourner avant la fin de l’année et de partager avec vous une multitude d’œuvres que j’irai découvrir à Seyssinet, Fontaine, La Tronche (où je suis née), Saint-Martin d’Hères,…
Je dois vous avouer que ma ville de naissance est transfigurée par ce festival et que je n’en reviens toujours pas… je n’ai qu’une seule envie continuer cette exploration !
Je vous laisse avec toutes ces belles découvertes et je chausse mes baskets pour partir vers de nouvelles aventures Street Art ! C’est bientôt le printemps et je compte bien vous régaler avec des villes hautes en couleur !
A très très bientôt
Streetartement votre
Séverine
Salut Séverine, n’oublie pas s’il te plait de mentionner d’autres artistes locaux ayant oeuvré dans la ville depuis un moment pour garder l’esprit de la Peinture Murale vivant : les fresques de l’école Anthoard en 2004, celles habillant le pont SNCF de l’Estacade depuis 1998, les galeries de la Villeneuve, Quais de l’Isère et autres… moins médiatisées certes, mais présentes. Je pourrais te faire visiter ces réalisations de street art « à la grenobloise » avec plaisir ! Nessé
Bonjour Nessé, j’ai prévu de faire plusieurs articles sur Grenoble ! Puisque j’y suis née j’y retourne de temps à autres 😉 Pour chaque article je compte bien mettre en avant les artistes locaux; car ce sont eux qui rendent l’art urbain vivant, éphémère et qui le renouvelle et non les grandes fresques qui ont des durées de vie un poil trop longues à mon gout… Je ne manquerai pas de te faire signe lors de mon prochain passage… Bravo pour tes réalisations ! A très bientôt. Séverine
Bonjour,
Petite précision pour l’œuvre « Let’s take a walk on Democrathy », il s’agit d’une référence au magicien d’oz et non d’Alice aux pays des merveilles 😉
Merci pour ce beau diaporama !
Bonjour, merci pour la précision ! Je viens de modifier cette coquille dans l’article… Il faut dire que mes souvenirs d’enfance sont un peu lointain 😉 Merci également pour le retour sur l’article ! À très bientôt sur le blog. Streetartement votre. Séverine
Merci pour cet article !
On se retrouve pour l’édition 2023 du Street Art Fest ?
Hello Snek & Etien’! Cet article est le 1er d’une longue série sur Grenoble… qui le mérite 😉 et je ne dis pas cela parce que je suis Grenobloise! je ne serais pas au Festival… Mais attendez-vous à quelques surprises cette année sur le blog! Un BIG UO à vous pour tout ce que vous faites 😉
Merci pour le reportage et les photos !
Merci Joëlle ! C’est toujours sympathique d’avoir un retour 😉 J’espère que le prochain reportage vous plaira 😉 Une très belle journée. Séverine